Introduction.
« Celui qui entreprend de se singulariser dans ce monde de la vérité et de la connaissance, celui qui se voudrait un oracle, échoue piteusement sous l’éclat de rire des dieux. » Albert Einstein. Comment je vois le monde.
Plus de deux décennies se sont écoulées depuis ce jour de décembre où je me suis lancé le défi d’écrire l’histoire absolue de la Nature. L’Histoire vraie de la Vie réelle ! Une Histoire absolue de la Nature adossée à une chronologie d’orfèvre, sans failles séquentielles et sans trous événementiels. Le problème c’est qu’aujourd’hui encore, en 2013, nulle part au monde, il n’existe d’archives de la Vie. Pas un seul musée ni une seule bibliothèque qui lui soient dédiés ! Dans ces conditions, ce projet ne constituait pas une démarche classique d’historien.
« Notre Univers porte les marques de la jeunesse et nous pouvons espérer reconstituer son histoire. Les documents dont nous disposons ne sont pas enfouis dans les empilements de briques poinçonnées des Babyloniens, notre bibliothèque ne risque pas d’être détruite dans quelque incendie ; c’est l’espace admirablement vide où se conservent les ondes lumineuses mieux que le son sur la cire des phonographes. Le télescope est un instrument qui voit loin dans le passé. La lumière des nébuleuses nous raconte l’histoire d’il y a cent millions d’années, et tous les événements de l’histoire du monde sont à notre disposition, inscrits en ondes rapides dans l’éther internébulaire. » L’expansion de l’espace. G. Lemaître